L’EPFL a mis au point un condensateur au graphène permettant aux objets connectés de transmettre et recevoir des données à très hautes fréquences.
L’internet des objets attire toutes les convoitises. Mais l’expansion rapide du secteur favorise aussi l’innovation dans de nombreux domaines.
Dernièrement, des chercheurs de l’EPFL ont annoncé être parvenu à fabriquer un dispositif modulable en graphène permettant d’améliorer l’éfficacité des systèmes de communication sans-fil.
Le système fonctionnerait à très hautes fréquences, et permettrait d’augmenter la rapidité de transmission et la quantité d’informations échangées en atteignant des performances encore jamais atteintes.
C’est notamment un enjeu de taille pour les objets connectés, qui privilégient actuellement les technologies bluetooth, le WiFi ou GSM (2G, 3G, 4G) mais avec de fortes contraintes pesant sur l’autonomie des batteries. C’est l’un des arguments principaux ayant contribué au développement des technologies basses-fréquences comme le LoRa ou le réseau LPWA mondial de Sigfox.
Les fabricants d’accessoires anticipent aussi déjà que pour être multitâches, leurs objets connectés devront pouvoir fonctionner sur plusieurs plages de fréquences tout en conservant un design avantageux, donc une technologie suffisamment miniaturisée.